De concert avec des organisations représentant le personnel infirmier, les travailleurs sociaux et les pharmaciens, l’Association médicale canadienne (AMC) presse les gouvernements de mieux protéger et soutenir les travailleurs de la santé pendant la pandémie.
L’AMC, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, l’Association canadienne des travailleurs sociaux, l’Association des infirmières et infirmiers autochtones du Canada et l’Association des pharmaciens du Canada ont envoyé aujourd’hui une lettre conjointe au premier ministre et au président du Conseil de la fédération, qui est formé des 13 premiers ministres provinciaux et territoriaux.
Dans cette lettre, les associations reconnaissent les mesures déjà prises par les gouvernements, partout au pays, pour réduire au minimum la propagation de la COVID-19, mais soulignent qu’il faut faire plus pour assurer la sécurité des fournisseurs de soins.
Plus précisément, ils recommandent que tous les ordres de gouvernement :
- prennent des mesures pour assurer que de l’équipement de protection individuelle est immédiatement disponible pour les intervenants cliniques, et donnent de l’information et des lignes directrices claires et cohérentes sur son utilisation appropriée;
- offrent un soutien et un financement d’urgence aux intervenants cliniques pour leurs besoins en garde d’enfants, leur perte de revenus en raison de la maladie ou de la mise en quarantaine, et leurs besoins en santé mentale pendant et après la pandémie;
- collaborent afin de fournir des renseignements opportuns, accessibles et probants sur la pandémie, propres aux fournisseurs de soins.
« Nous vous demandons d’envisager toutes les options possibles pour appuyer les fournisseurs de soins de santé grâce à des efforts coordonnés tout au long de cette crise et ultérieurement. »
- Lettre conjointe de l’AMC, l’AIIC, l’ACTTS, l’AIIAC et l’APhC aux premiers ministres