Association médicale canadienne

La majorité des médecins sont anxieux en raison de la pandémie et disent que l’augmentation des stocks d’équipement de protection individuelle (EPI) et des tests de dépistage aiderait beaucoup à calmer cette anxiété, indique un nouveau sondage de l’Association médicale canadienne (AMC).

Près de 90 % des médecins ayant répondu au sondage ont dit qu’une plus grande disponibilité d’EPI contribuerait à réduire leur anxiété liée à la pandémie. Le sondage indique aussi que, partout au pays, il y a des inquiétudes quant au dépistage de la COVID-19, 84 % des médecins disant qu’un dépistage plus important les rassurerait.

Au vu de ces conclusions, l’AMC demande une plus grande transparence quant à la distribution d’EPI aux fournisseurs de soins et réclame des mesures urgentes pour augmenter le dépistage dans la population.

« L’anxiété vécue par les fournisseurs de soins de santé est amplifiée par le manque d’information et de certitude que tout est fait pour les protéger et recueillir des données sur la propagation du virus, soutient le Dr Sandy Buchman, président de l’AMC. Nous savons que les gouvernements travaillent avec acharnement pour augmenter la disponibilité de l’EPI, mais les médecins sont toujours très inquiets quant à leur capacité d’offrir des soins en toute sécurité. »

Autres conclusions du sondage :

  • Environ la moitié des répondants ont dit qu’une plus grande disponibilité des médicaments pour les patients (54 %), de meilleures options de soins virtuels (53 %) et un meilleur soutien par les pairs (49 %) pourraient aussi réduire leur anxiété face à la pandémie.
  • Les médecins sondés étaient divisés au sujet de l’amélioration de l’approvisionnement en EPI observée dans les dernières semaines. En effet, 29 % ont dit que l’approvisionnement s’est amélioré et 29 %, qu’il a empiré. Les 42 % restants n’ont constaté aucun changement. 
  • Près du tiers des répondants exerçant en milieu communautaire ont indiqué que leurs stocks d’EPI essentiel allaient être épuisés dans les deux jours ou l’étaient déjà (visières : 36 %; protections respiratoires [p. ex. N95] : 35 %; blouses : 32 %; lunettes : 31 %).

Ce sondage fait suite à un sondage mené à la fin mars, et près de 2 500 médecins y ont répondu. 


Vous avez des questions ou des commentaires ?

Envoyez-nous un courriel.
Back to top