Association médicale canadienne

Une transition de carrière peut être un moment difficile pour les apprenants en médecine et les médecins, mais les éducateurs, les mentors et les accompagnateurs peuvent contribuer à rendre ce changement positif.

Les renseignements et les ressources ci-dessous peuvent vous aider à définir les priorités en matière de santé et de bien-être lorsque vous aidez une personne en transition de carrière.

Les répercussions de la transition de carrière

Le passage de l’école de médecine à la résidence et de la résidence à la pratique peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et le bien-être des apprenants en médecine, des résidents et des médecins.

Les éducateurs et les facultés de médecine devraient offrir du soutien pendant ces transitions.

Selon une étude récente de l’Association canadienne des médecins d’urgence (résumé en français), les transitions sont à l’origine de certaines des plus grandes périodes de stress dans la carrière d’un médecin. Ce stress est aggravé lorsqu’un médecin doit déménager pour sa carrière et commencer une nouvelle vie dans un endroit inconnu. L’étude donne un aperçu des initiatives actuelles en matière de bien-être dans les programmes universitaires canadiens de médecine d’urgence. Elle révèle que de nombreux établissements d’enseignement de la médecine offrent du soutien, mais que les programmes varient considérablement.

Les formations et les ressources destinées à aider les apprenants en médecine et les médecins à régler les détails pratiques de la transition de carrière se sont multipliées ces dernières années. Elles couvrent notamment la préparation aux entrevues du CaRMS, la planification financière et offrent du soutien pour les questions médico-légales. Cependant, la santé mentale et le bien-être sont souvent négligés. 

Soutenir les apprenants en médecine et les médecins

Voici quelques moyens de soutenir les apprenants en médecine et les médecins pendant les transitions de carrière.

Parler des soins autodirigés

Les soins autodirigés consistent à prendre soin de sa santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle – des aspects que les apprenants en médecine et les médecins négligent souvent. Par exemple, selon le Sondage national sur la santé des médecins de 2021, 79 % des médecins ont un médecin de premier recours attitré. Les plus jeunes (de moins de 35 ans) (67 %) sont considérablement moins susceptibles d’avoir un médecin de famille que les 55 ans ou plus (85 %). Encouragez les apprenants en médecine et les médecins à prendre soin de leur santé.

Recommander aux gens de demander de l’aide

Les apprenants en médecine et les médecins qui vivent une transition stressante peuvent obtenir de l’aide auprès de leur programme de santé provincial, de leur faculté ou même de leurs pairs. Cependant, la stigmatisation entourant la santé mentale est toujours un obstacle important qui empêche les gens de demander de l’aide. Nous avons élaboré un petit guide pour vous aider à reconnaître les signes de détresse et à soutenir une personne pouvant traverser une période difficile.

Mettre l’accent sur le bien-être

Il est particulièrement important de se concentrer sur le bien-être pendant les périodes de transition. Le programme SOURCES (en anglais) de la faculté de médecine de l’Université McGill est un bon exemple de programme axé sur le bien-être. Il propose une semaine d’activités aux étudiants qui font la transition vers leur stage clinique pour les aider à se préparer aux facteurs de stress courants dans ce milieu.

Encourager l’équilibre travail-vie personnelle

Rappelez aux médecins qui font la transition vers la pratique qu’il est important de trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (en anglais). Encouragez-les à prendre un long congé entre la fin de leur formation et le début de leur pratique, ainsi qu’à séparer leur vie personnelle de leur vie professionnelle lorsqu’ils commencent à travailler.

Vous vivez de la détresse? Obtenez de l’aide dès maintenant.

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