Association médicale canadienne

La pandémie pousse les soins virtuels vers de nouveaux sommets, et leur adoption généralisée dépend de la capacité des médecins et des patients à s’y habituer pour en faire une utilisation optimale.

Pour soutenir cet objectif, l’AMC, le Collège royal et le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) lancent Le guide sur les soins virtuels à l’intention des patients. Cette ressource bilingue est née d’une collaboration avec des membres de Voix des patients à l’AMC et le Dr Mark Dermer, un éminent spécialiste en télémédecine.

Ce document s’ajoute au Guide sur les soins virtuels publié en mars dernier, assurant ainsi que les fournisseurs de soins et les patients ont le soutien nécessaire pour tirer pleinement profit des consultations virtuelles.

Les soins virtuels ont gagné en popularité durant la pandémie, et le degré d’adoption et de satisfaction obtenu ouvre la voie à une utilisation accrue. Un nouveau sondage commandé par l’AMC a révélé que près de la moitié des Canadiens ont utilisé les soins virtuels pendant la pandémie, et que 91 % ont été satisfaits de leur expérience. Le sondage indique même que 43 % des Canadiens préféreraient que leur première communication avec un médecin se fasse virtuellement.

Le guide explique le fonctionnement des soins virtuels, la manière de s’y préparer et le déroulement la consultation, des renseignements qui permettront aux patients de profiter pleinement des consultations virtuelles.

Plus tôt cette année, un Groupe de travail sur les soins virtuels formé par l’AMC, le Collège royal et le CMFC a présenté 19 recommandations clés afin d’ouvrir la voie aux soins virtuels au Canada. Elles étaient notamment les suivantes :

  • Établir un cadre pour réglementer la sécurité et la qualité des soins virtuels.
  • Accroître le soutien aux organismes de réglementation en vue de simplifier les processus de demande et de délivrance des permis et de permettre aux médecins de prodiguer des soins virtuels partout au pays, sans égard aux frontières provinciales et territoriales.
  • Encourager les gouvernements provinciaux et territoriaux à concevoir, en collaboration avec des associations clés, de nouvelles grilles tarifaires pour les soins en personne et les soins virtuels ne conférant aucun avantage fiscal à l’une ou l’autre de ces formes de consultation.
  • Élaborer une formation en soins virtuels et l’intégrer aux programmes des écoles de médecine et à la formation continue des professionnels de la santé.
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