Association médicale canadienne

Tragiquement, cette dernière année a été ponctuée d’un trop grand nombre de rappels du colonialisme et du racisme à l’égard des peuples autochtones. Sans aucune excuse valable, les principes bien établis des soins, du respect et de la compassion ont été absents.

Nous reconnaissons les 215 précieuses vies perdues sur le territoire de la Première Nation Tk’emlups te Secwepemc, l’ancien site du pensionnat indien de Kamloops, et leur rendons hommage. Il ne fait aucun doute que l’héritage des pensionnats indiens hante toujours notre société, et que la guérison de ce traumatisme intergénérationnel fait partie du quotidien d’un grand nombre de peuples et de collectivités autochtones.

Je crois que nous avons tous la responsabilité de travailler respectueusement avec les peuples autochtones pour aborder cet héritage dévastateur de douleur et de méfiance. Nous devons faire en sorte qu’il y ait des endroits sûrs et des soins culturellement sécuritaires au sein du système de santé. Nous devons nous engager à créer et à consolider des relations fondées sur la collaboration et le respect avec les patients et les collectivités autochtones en mettant en œuvre les recommandations relatives aux soins de santé du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Nous devons agir afin d’apporter un changement structurel plus significatif.

À titre de médecin, j’offre mes sincères excuses pour les préjudices causés aux peuples autochtones. Je m’engage à travailler avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour y apporter des changements. Je m’engage également à écouter, à apprendre et à apporter ma contribution de manière respectueuse alors que nous avançons vers une véritable réconciliation.

Dre Ann Collins

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