Association médicale canadienne

L’Association médicale canadienne (AMC) se réjouit de l’appui sans cesse grandissant à la mobilité des médecins observé partout au Canada.

Le 1er mai a marqué l’entrée en vigueur du Registre des médecins de l’Atlantique. Cette initiative, qui permet aux médecins de travailler dans les quatre provinces de la région, a été rendue possible grâce aux efforts des registraires concernés et au leadership des associations médicales provinciales. De plus, l’Ontario a récemment annoncé son intention de reconnaître les titres de compétences des effectifs de la santé inscrits dans d’autres provinces ou territoires. Mentionnons aussi que dans des secteurs autres que la santé, on considère maintenant qu’un permis d’exercice pancanadien représente une solution concrète à la pénurie de médecins au pays.

« Nous sommes heureux de cet appui de plus en plus important à la mobilité des médecins, dans l’écosystème de la santé comme ailleurs. Il s’agit d’un levier crucial pour améliorer l’accès aux soins pour la population canadienne », soutient le Dr Alika Lafontaine, président de l’AMC. « Cela nous laisse espérer que de vraies solutions seront mises en place pour transformer les soins de santé. Nous encourageons les gouvernements à collaborer pour concevoir une stratégie de mobilité des médecins véritablement nationale. »

Beaucoup trop de Canadiennes et de Canadiens ont de la difficulté à obtenir des soins au bon moment. Statistique Canada rapporte que, en 2021, 4,7 millions d’entre eux n’avaient pas de médecin de famille – un chiffre qui atteindrait 6 millions selon d’autres estimations. Ce problème est d’ailleurs exacerbé en milieu rural et éloigné : bien qu’environ 18 % de la population vive dans les régions rurales, celles-ci ne sont desservies que par 8 % des médecins.

Jusqu’à maintenant, au Canada, on ne peut exercer la médecine que dans la province ou le territoire où l’on est autorisé à le faire. Sauf dans de rares cas, pour exercer ailleurs, il faut faire une demande, ce qui peut prendre plusieurs mois et coûter des milliers de dollars. L’AMC préconise l’instauration d’un permis d’exercice pancanadien , qui facilitera la mobilité des médecins et améliorera l’accès aux soins pour la patientèle. Selon un récent sondage national qu’elle a mené, cette mesure recueille l’appui de 95 % des médecins et des apprenants et apprenantes en médecine.

L’AMC presse donc les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de profiter de l’élan actuel pour soutenir les effectifs médicaux et améliorer l’accès aux soins pour les Canadiennes et les Canadiens.  
 

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