Association médicale canadienne

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré hier que la COVID-19 est une pandémie mondiale. L’Association médicale canadienne (AMC) prend des mesures à trois niveaux. Nous faisons une représentation au palier fédéral sur les principaux enjeux identifiés par le milieu médical, nous échangeons de l’information et assurons une coordination entre les associations médicales provinciales, territoriales et nationales sur les enjeux qui touchent le milieu médical, et nous annulons ou reportons des rencontres et des séances de formation afin de limiter l’exposition au virus et de faire en sorte que les médecins puissent se concentrer sur la prestation des soins.

D’ici la mi-avril, les réunions, activités et cours suivants sont annulés ou reportés :
•    les deux derniers Forums des membres à London (Ont.) et à Fredericton (N.-B.) (annulés);
•    les tables rondes sur l’aide médicale à mourir (annulées);
•    tous les cours en personne de l’Institut de leadership des médecins (ILM) (reportés), les cours en ligne étant maintenus; 
•    toutes les séances en personne du Programme d’études en gestion médicale (PEGM) (annulées).

De plus, conformément à notre plan de continuité des activités, nos réunions d’affaires et de gouvernance habituelles auront désormais lieu par l’intermédiaire de plateformes virtuelles, et le personnel fera du télétravail. Les modifications à apporter aux réunions, aux activités et aux cours au-delà de la mi-avril seront évaluées dans les jours et semaines à venir. 

Il est temps de penser différemment à la prestation des soins 
L’investissement fédéral dans le système de santé annoncé hier est le bienvenu. Les médecins du Canada s’attendent maintenant à ce que les premiers ministres provinciaux et territoriaux, de même que le premier ministre du Canada, axent les ressources et l’attention sur une coordination nationale. Il faut une coordination pancanadienne et un engagement fédéral pour faire en sorte que notre système de santé puisse répondre à la situation et que les fournisseurs de soins soient correctement soutenus dans toutes leurs activités. 

De plus, nous sommes d’avis qu’il faut élargir l’accès aux soins virtuels immédiatement pour réduire l’exposition potentielle au virus et répondre à la demande croissante de tels soins. Il y a moins d’un mois, l’AMC, en collaboration avec le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (le Collège royal) et le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC), a présenté 19 recommandations sur une approche pancanadienne de la virtualisation des services de santé. Le rapport, intitulé Soins virtuels : recommandations pour la création d’un cadre pancanadien, reconnaît que le principal défi pour les soins virtuels ou la télémédecine n’est pas la technologie, mais plutôt la gouvernance, la politique et l’organisation du travail. C’est pourquoi nous exhortons les premiers ministres à trouver des façons d’élargir l’accès aux soins virtuels le plus rapidement possible.

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