Association médicale canadienne

Alors que la Chambre des communes discute de la réponse du gouvernement aux amendements apportés par le Sénat au projet de loi C-7 en réaction à la décision de la Cour supérieure du Québec dans le dossier Truchon et Gladu, l’Association médicale canadienne (AMC) continue de préconiser une approche prudente et progressive pour ce qui est d’élargir l’accès à l’aide médicale à mourir. Une telle approche est requise pour assurer la mise en place de mécanismes de protection appropriés et l’établissement d’un cadre décisionnel pancanadien uniforme.

Certains enjeux abordés dans les amendements du Sénat sont très complexes, notamment en ce qui a trait à l’élargissement des critères en vue d’inclure les personnes dont la seule condition sous-jacente est la maladie mentale ou les demandes anticipées des personnes atteintes de troubles neurologiques. Puisque ces enjeux et d’autres questions en suspens doivent être clarifiés, l’AMC propose que ces points soient abordés dans le cadre de l’examen parlementaire obligatoire, y compris l’examen des mécanismes de protection, plutôt que dans le cadre du processus législatif actuel.

L’AMC s’engage à travailler en étroite collaboration avec le Parlement durant l’examen obligatoire à venir afin d’assurer le libre accès à l’aide médicale à mourir, la protection des patients vulnérables et le respect des convictions personnelles des professionnels de la santé.


Dre Ann Collins
Présidente de l’AMC

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