Association médicale canadienne

En réaction à la décision rendue aujourd’hui dans l’affaire Cambie Surgeries Corporation c. Colombie-Britannique, l’Association médicale canadienne réaffirme sa position selon laquelle le financement public du système de santé doit répondre aux besoins de toute la population canadienne, des soins primaires aux soins tertiaires, comme le stipule la Loi canadienne sur la santé (LCS). Il importe de souligner que tous les Canadiens et toutes les Canadiennes devraient avoir un accès opportun et équitable aux soins, peu importe leur capacité de payer.

La contestation judiciaire entreprise il y a dix ans met en lumière certains des défis continus de notre système de santé, dont un bon nombre sont aujourd’hui exacerbés par la première vague de la pandémie. Depuis trop longtemps, le financement ne suit pas le rythme des efforts déployés pour améliorer les soins à notre population vieillissante, assurer un accès équitable aux soins virtuels et consolider les équipes de soins primaires. Un investissement accru afin de répondre à ces enjeux ferait en sorte que la population canadienne ait un accès accès optimal aux soins dont elle a besoin, au moment et à l’endroit où elle en a besoin. 

Nous continuons d’exiger des changements à notre système de santé afin de faire des besoins des patients une priorité. 

Nous reconnaissons que la décision rendue aujourd’hui constitue un moment important dans l’histoire de notre système de santé public. Cependant, nous devrions la considérer comme une occasion de réfléchir à ce que l’avenir de notre système de santé peut et devrait être pour toute la population Canadienne.

Dre Ann Collins
Présidente, Association médicale canadienne

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