Association médicale canadienne

Il y a un an aujourd’hui, alors que l’adoption des soins virtuels tardait au Canada, le Groupe de travail sur les soins virtuels – mis sur pied par l’Association médicale canadienne (AMC), le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et le Collège des médecins de famille du Canada – formulait 19 recommandations pour accélérer la mise en œuvre des soins virtuels. Cette initiative allait se révéler prémonitoire, car, un mois plus tard, la pandémie mondiale était déclarée et les soins virtuels étaient adoptés de toute urgence afin d’assurer que l’accès aux soins ne serait pas interrompu.

Bien que la mise en œuvre des soins virtuels ait été rapide, un an plus tard, l’AMC nous prévient qu’au Canada, le travail est loin d’être terminé.

« La pandémie a véritablement provoqué l’accélération de l’adoption et de l’élargissement des soins virtuels, explique la Dre Ann Collins, présidente de l’AMC. Par nécessité, nous devions adopter les soins virtuels pour préserver une forme d’accès aux soins. Nous devons maintenant assurer que les soins virtuels sont intégrés efficacement et prodigués équitablement. Notre adoption des soins virtuels a été rapide et, par moments, dépendait de mesures temporaires qui doivent maintenant devenir permanentes et stables. »

Alors que nombre des mesures qui ont permis l’augmentation des soins virtuels étaient directement liées à la pandémie, l’AMC demande l’élimination définitive des obstacles à l’intégration permanente des soins virtuels à notre système de santé. Plus précisément, l’AMC demande : 

  • L’établissement permanent des soins virtuels financés dans notre système de santé public.
  • Un accès équitable, pour toute la population canadienne, à une connexion Internet abordable et fiable partout au pays, en particulier dans les communautés nordiques et éloignées.
  • Des normes pancanadiennes sur l’accès aux informations sur la santé des patients afin d’assurer la protection et la confidentialité des renseignements médicaux personnels des patients.
  • Un cadre pancanadien pour réglementer la sécurité et la qualité des services de soins virtuels, ce qui comprend l’adoption d’une approche axée sur le patient permettant que l’information soit partagée avec les fournisseurs de services afin d’assurer l’uniformité des traitements.

« L’importance des soins virtuels a été démontrée au cours de la dernière année, et nous avons la possibilité d’en faire un élément permanent de notre système de santé, dit la Dre Collins. Nous allons poursuivre le travail entrepris il y a un an pour élargir l’utilisation des soins virtuels partout au Canada. »

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