Association médicale canadienne

Compte tenu de leur potentiel de réduction des temps d’attente et d’amélioration de l’accès aux soins et de l’efficience dans les cabinets, les soins virtuels pourraient soulager une bonne part des pressions qui pèsent actuellement sur le système de santé. Pourtant, dans ce domaine, le Canada est à la traîne par rapport à beaucoup d’autres pays.

Pour découvrir ce qui fait obstacle à l’adoption des soins virtuels, l’Association médicale canadienne (AMC), le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et le Collège des médecins de famille du Canada (CFMC) unissent leurs forces pour former un nouveau groupe d’étude.

Ce groupe aura pour tâche de déterminer quels sont les changements requis sur le plan de la réglementation et de l’administration pour favoriser l’adoption des soins virtuels au Canada et permettre aux médecins d’en offrir aux patients, dans leur province ou territoire et ailleurs au Canada.

« Il est temps de mettre à jour nos politiques et nos règlements pour moderniser notre système de santé et l’adapter à la réalité du 21e siècle, affirme la Dre Gigi Osler, présidente de l’AMC. Nous pourrions – et devrions – exploiter les nouvelles technologies pour faire tomber les barrières et faciliter l’accès aux soins pour la population canadienne. »

Les membres de l’AMC ont également ciblé les soins virtuels comme étant une priorité. À l’occasion du Sommet de l’AMC sur la santé qui s’est tenu en août dernier, les participants ont indiqué qu’il s’agissait d’une « innovation importante » pour améliorer l’accès aux soins primaires et spécialisés. Des thèmes semblables ont été dégagés lors des Forums régionaux des membres de l’AMC cet hiver, où les participants se sont prononcés en faveur d’un meilleur accès à la technologie et à la formation ainsi qu’à des modes de rémunération plus diversifiés pour favoriser l’adoption des soins virtuels dans leur cabinet.

Nous devons adopter les nouvelles technologies, en tirer parti et améliorer nos connaissances sur le sujet.
-    Participant du Forum régional des membres de l’AMC, Edmonton

Ce commentaire concorde avec les données que l’AMC a recueillies l’été dernier pour son rapport sur la génération Google à propos des besoins des jeunes canadiens en matière de soins de santé. Le rapport indique que sept Canadiens sur dix se prévaudraient de consultations virtuelles, et beaucoup d’entre eux croient que celles-ci entraîneraient une amélioration des soins dans leur ensemble et les rendraient plus rapides et pratiques.

Le groupe de travail devrait terminer ses travaux d’ici la fin de 2019 et avoir des recommandations à présenter aux intervenants concernés au début de 2020.

Le groupe d’étude réunira des représentants de l’AMC, du Collège royal et du CMFC ainsi que des membres de l’industrie de la cybersanté et d’autres grandes associations médicales et du domaine de la santé au Canada.


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