Ottawa (Ontario) – 29 octobre 2019 – De nouvelles données présentées aujourd’hui par l’Association médicale canadienne (AMC) indiquent que les médecins soutiennent activement l’instauration d’un permis d’exercice national. Les résultats de l’Enquête de l’AMC auprès de l’effectif médical – édition 2019 indiquent que neuf médecins sur dix appuient l’instauration d’un permis d’exercice national et que les trois quarts de l’effectif estiment que cela améliorera l’accès aux soins de santé. Près de 7 000 médecins ont participé à l’Enquête et ont donné leur avis sur les réalités de leur pratique, des effets potentiels de la technologie aux heures de travail, en passant par les soins aux patients.
« Les médecins sont prêts à adopter la technologie afin d’atténuer la pression sur le système de santé, explique le Dr Sandy Buchman, président de l’AMC. Le potentiel de la technologie, comme les soins virtuels, pour améliorer l’accès aux soins est évident et il est temps de le mettre à profit, pour notre bien à tous. »
Selon les règles en vigueur dans la plupart des juridictions, les médecins doivent détenir un permis d’exercice émis par la province ou le territoire où réside le patient qu’ils traitent. Pour soigner des patients dans d’autres provinces ou territoires, ils doivent se procurer un ou plusieurs permis additionnels, un processus long et coûteux qui peut influencer l’accès aux soins.
Principales conclusions du rapport :
– Permis d’exercice national :
- Neuf médecins sur 10 (91 %) indiquent qu’ils appuient la mise en œuvre d’un permis d’exercice national qui autoriserait l’exercice de la médecine dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada.
- Les trois quarts (74 %) sont fortement d’accord ou plutôt d’accord pour dire qu’un permis national d’exercice de la médecine améliorerait l’accès aux soins pour la population canadienne.
- Quelque 62 % des répondants trouvent que la complexité globale du processus d’obtention d’un permis constitue un obstacle important à la pratique dans d’autres provinces ou territoires.
- La durée du processus (58 %) et le coût d’obtention du permis dans une autre province ou un autre territoire (53 %) sont les deux autres principaux obstacles.
Accès à la technologie :
- De plus en plus de médecins disent maintenant utiliser la technologie dans leur pratique, notamment l’accès en ligne aux résultats d’analyses de laboratoire et de tests diagnostiques (87 %) et aux listes des médicaments pris par les patients (72 %). Parmi les médecins qui demandent des analyses de laboratoire et des tests diagnostiques, 63 % le font de manière électronique.
- Un patient sur cinq (22 %) a maintenant accès à son dossier médical en ligne.
- Plus de patients que jamais peuvent prendre rendez-vous en ligne (13 %).
L’Enquête de l’AMC auprès de l’effectif médical a été menée entre mars et mai 2019 et 6 762 médecins y ont répondu. Les résultats de l’Enquête sont jugés exacts à ± 1,2 %, 19 fois sur 20.