L’Association médicale canadienne (AMC) est ravie que les premiers ministres des provinces de l’Atlantique aient annoncé leur intention d’améliorer la mobilité des médecins dans la région. Cette annonce fait suite à celle de l’Ontario, qui a récemment fait savoir qu’elle compte reconnaître les titres de compétences des effectifs de la santé inscrits dans d’autres provinces ou territoires.
L'AMC plaide en faveur de la mobilité des médecins, une solution clé à la crise qui sévit dans les systèmes de santé. Elle préconise l’instauration d’un permis d’exercice pancanadien, un modèle plus complet et plus efficace que les modèles provinciaux et territoriaux actuels, qui fonctionnent en vase clos. Avec un tel permis, les médecins pourront exercer leur profession ou recevoir une formation dans toute province ou tout territoire au Canada sans avoir à acquérir plus d’un permis d’exercice ou à payer pour l’acquisition de permis supplémentaires. L'appui des médecins et des apprenants et apprenantes en médecine au permis d’exercice pancanadien est d’ailleurs sans équivoque : dans un récent sondage de l’AMC, 95 % s’y sont dits favorables. Les personnes répondantes ont également indiqué qu’elles seraient plus susceptibles de servir les communautés rurales et éloignées si ce modèle était adopté.
L'AMC attend des précisions sur le fonctionnement du Registre des médecins des provinces de l’Atlantique. Il s’agit manifestement d’un pas dans la bonne direction pour améliorer les conditions de travail des médecins et l’accès aux soins pour toute la population du Canada atlantique. Nous saluons l’approche avant-gardiste des premiers ministres des provinces de l’Atlantique à l’égard de la crise actuelle dans les systèmes de soins de santé.
Dr Alika Lafontaine
Président, Association médicale canadienne