Association médicale canadienne

Une formation sur le bien-être peut contribuer à améliorer le bien-être des médecins résidents (en anglais). Instaurer cet état d’esprit dès le début de la carrière d’un médecin peut avoir des effets à long terme tant sur sa santé que sur les soins prodigués aux patients, en prévenant d’éventuels problèmes liés au bien-être.

Comment les éducateurs du secteur médical soutiennent le bien-être des étudiants

Les éducateurs du secteur médical jouent un rôle important dans la promotion d’un état d’esprit axé sur le bien-être chez les étudiants, les médecins résidents et les mentorés en médecine, et chez toute autre personne participant au processus d’apprentissage.

Le code d’éthique et de professionnalisme de l’AMC considère que de « promouvoir une culture axée sur la formation et la pratique [...] qui répond efficacement aux besoins des pairs, et où ces derniers peuvent demander de l’aide » est un engagement fondamental de la profession médicale.

Les éducateurs du secteur médical peuvent prendre des mesures dans trois principaux domaines pour améliorer le bien-être des apprenants :

1. Évaluation

La façon dont les apprenants sont évalués a des répercussions importantes sur leur bien-être. Un article publié dans Medical Education (en anglais) explique que des pratiques éducatives, telles que les suivantes, peuvent améliorer le bien-être des étudiants :

  • Programmes d’études bien conçus
  • Méthodes d’enseignement et d’apprentissage efficaces
  • Procédures d’évaluation appropriées
  • Prestation réactive et engagée
  • Contact personnel continu

2. Rétroaction

Les apprenants tirent parti d’une rétroaction constructive en temps opportun. Un article publié dans Clinical Rheumatology (en anglais) présente les bienfaits d’une rétroaction efficace chez les étudiants :

  • Ils sont plus à l’aise de s’exprimer.
  • Ils sont plus à l’aise de faire part de leurs préoccupations et de leurs erreurs.
  • Ils ont moins peur de l’embarras, de la honte, du ridicule ou des représailles.

3. Réduction de la stigmatisation

Tout comme les médecins, les apprenants en médecine sont peu susceptibles de demander de l’aide pour leur santé mentale (en anglais). Les éducateurs du secteur médical doivent s’efforcer de réduire la stigmatisation et encourager les étudiants en médecine et les médecins résidents à demander de l’aide lorsqu’ils en ont besoin.

Le rôle des établissements de santé

Les établissements de santé jouent également un rôle important en aidant les apprenants en médecine à adopter un état d’esprit axé sur le bien-être. Le but premier d’un établissement devrait être de créer un environnement d’apprentissage sécuritaire sur le plan psychologique, dans lequel les étudiants et les médecins résidents se sentent à l’aise d’entreprendre des actions risquées sur le plan interpersonnel, comme demander de l’aide ou s’exprimer.

Selon Amy Edmondson, experte en leadership, (en anglais) les leaders peuvent prendre trois mesures pour favoriser un environnement sécuritaire sur le plan psychologique :

  1. Instaurer un cadre de travail permettant à tout le monde d’être sur la même longueur d’onde quant aux risques.
  2. Poser les bonnes questions pour encourager la participation.
  3. Répondre de façon productive en tenant compte des commentaires; ne pas se contenter d’en avoir conscience.

Un établissement qui s’efforce de favoriser un environnement sécuritaire sur le plan psychologique est mieux à même de soutenir le bien-être des étudiants qui sont vulnérables au perfectionnisme* (en anglais) ou au syndrome de l’imposteur (en anglais).

*Remarque : Cet article doit être acheté ou loué.

Vous vivez de la détresse? Obtenez de l’aide dès maintenant.

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